Essais d’infiltration

Essais de terrain

Essais d’infiltration (ou de percolation) et essais de pompage : le sol de votre projet est-il suffisamment perméable pour les eaux de pluie ?

Les essais d’infiltration sont le moyen par excellence des architectes et des ingénieurs pour déterminer les dispositions à prendre pour l’infiltration des eaux de pluie dans le sol. Verbeke Géotechnique est à votre service pour réaliser ce type d’essais.

L’eau est de plus en plus valorisée

 

Que l'eau soit de plus en plus valorisée est une évidence. Il suffit de penser aux problèmes actuels des nappes phréatiques qui ont conduit, entre autres, à la récupération obligatoire de l'eau de pluie. Dans le même temps, les fortes précipitations semblent également provoquer de plus en plus souvent des inondations. Cette prise de conscience signifie qu'une certaine responsabilité repose sur les épaules des architectes. Ils doivent en effet veiller à ce que l'eau de pluie puisse être autant que possible récupérée et/ou infiltrée dans le sol.

DSC04389-2

Quels essais de perméabilité proposons-nous ?

Essai PORCHET

Utilisé majoritairement dans le cadre de la détermination de l’aptitude d’un terrain à recevoir un assainissement autonome individuel, l’essai PORCHET est un essai de perméabilité à charge constante. Réalisé dans un forage peu profond (maximum 1.5 voire 2.0 m) préalablement foré à l’aide d’une tarière à main, l’essai consiste à injecter de l’eau dans le forage de façon à obtenir un niveau d’eau constant. Après saturation des sols, des mesures du volume d’eau infiltré en fonction du temps sont réalisées, permettant d’en déduire une valeur de la perméabilité des sols testés.

Essais Lefranc et Nasberg

Les essais Lefranc et Nasberg sont principalement utilisés pour déterminer la perméabilité des couches profondes. Concrètement, ils sont réalisés dans un trou de forage réalisé à la profondeur souhaitée puis équipés d’un dispositif filtrant. L’essai, qui peut être réalisé aussi bien au-dessus qu’au-dessous du niveau de la nappe phréatique, permet de déterminer la perméabilité horizontale des couches de sol au niveau du filtre.

Double anneau

L’essai d’infiltration selon la technique de l’infiltromètre à double anneau est réalisé dans un sol non revêtu au niveau du sol naturel ou à une faible profondeur. À ce niveau, deux tubes concentriques de diamètres différents sont installés puis remplis d’eau. La baisse du niveau d’eau dans le tube intérieur est notée en fonction du temps pour déterminer la vitesse d’infiltration verticale.

Méthode Hooghoudt (inversé)

La méthode Hooghoudt se prête à la détermination de la perméabilité (verticale et horizontale) des sols situés sous le niveau de la nappe phréatique. Pour ce faire, un trou est foré jusqu’à une profondeur maximale de 5 mètres. L’essai consiste à rabattre la nappe phréatique puis à mesurée la vitesse de remontée du niveau d’eau.

 

Si la nappe phréatique n’est pas atteinte, la méthode Hooghoudt inversé est exploitable. Cette méthode consiste à remplir le trou de forage d’eau pour saturer le sol autour du trou de forage. Après cette phase préparatoire, l’essai en lui-même consiste à mesurer ensuite la vitesse de descente du niveau d’eau.

Essai de pompage

L’essai de pompage est un essai en place destiné à déterminer les caractéristiques hydrauliques du sol. Il consiste à abaisser par pompage la surface piézométrique de la nappe phréatique et à mesurer les variations du niveau de cette surface en fonction du temps ainsi que le débit pompé.

Le pompage est effectué dans un puits foré et l’évolution dans le temps de la surface piézométrique est suivie au moyen de piézomètres implantés aux alentours du puits.

L’essai permet de déterminer le coefficient de perméabilité de la couche testée, le facteur d’emmagasinement et le rayon d’action d’un rabattement de nappe.

Demandez un essai d’infiltration dès maintenant !

[]